Le parti “Front populaire” dont la création a été annoncée récemment, présentera officiellement ses listes électorales pour les Législatives 2019 lors d’une conférence de presse prévue la semaine prochaine.
Une source du parti a déclaré mercredi à la TAP que le parti sera présent dans 33 circonscriptions “en accord avec les partis d’Attaliaa, des Patriotes Démocrates unifié et de la Gauche ouvrière, en plus des indépendants.
Les membres du parti répondront, lors de la conférence, aux ” supercheries” relayées à leur sujet.
Lundi, les services du ministre chargé des relations avec les Instances constitutionnelles, la Société civile et des Droits de l’homme ont annoncé la création d’un nouveau parti politique baptisé le “Front populaire” présidé par Safa Dhaouadi.
Des membres des listes de coalition du Front populaire candidats aux élections législatives et plusieurs de ses militants (clan Hamma Hammami) ont entamé mardi des mouvements de protestations à l’intérieur des instances régionales pour les élections y compris son siège central.
Ils contestent l’utilisation par un parti légal, d’une appellation déjà existante”. Les Membres du Front (coalition), dénoncent également, les tentatives du chef du gouvernement Youssef Chahed de porter atteinte à la formation politique, de connivence avec des éléments dissidents.
Les sit-inneurs appellent également l’instance électorale à intervenir en urgence et à exercer ses prérogatives conformément aux dispositions de la loi électorale en vue de ne pas perturber les prochaines élections.
Crée le 7 octobre 2012, le FP est une coalition politique ýregroupant des partis de gauche, des nationalistes, des écologistes et des indépendants dont le porte-parole est le secrétaire général ýdu parti des travailleurs, Hamma Hammami.
En mai dernier une crise au sein du Front a eu pour conséquence la dissolution de son groupe parlementaire et le retrait du PPDU et de la Ligue de la Gauche ouvrière. Neuf députés dont la majorité appartient au PPDU et à la Ligue ont ensuite annoncé la formation d’un nouveau groupe parlementaire portant le nom de “bloc du Front populaire”.