Le président de l’arrondissement municipal de Sidi Boulebaba à Gabès, Salah Rehaim, a confirmé que huit Africains avaient été inhumés au cimetière de Sidi Boulebaba le 24 juin dernier, victimes de la migration clandestine, “une opération qui n’est pas la première du genre”.
Il a indiqué que des responsables de la croix rouge internationale avaient déjà visité ce cimetière et l’avaient inspecté.
Commentant les informations faisant état du refus d’enterrer les corps de naufragés africains au cimetière de Sidi Boulebaba par le conseil municipal de Gabès, il a déclaré à l’agence TAP que le conseil ne s’était pas réuni pour débattre de cette affaire “mais des réserves ont été formulées sur cette opération en raison de la détérioration de la situation du cimetière”.
Rehaim a précisé que le cimetière de Sidi Boulebaba, situé au centre de la ville et entouré de quartiers résidentiels de chaque côté, ne dispose pas de beaucoup d’espace libre et que le sol est devenu instable en période de précipitations, affirmant que son arrondissement municipal a appelé la municipalité de Gabès à envisager sérieusement la création d’un nouveau cimetière.