Le Parti des travailleurs dénonce ce qu’il qualifie de tentative “odieuse” de ruiner le Front populaire tramée par une minorité, en allusion au parti Al-Watad et à la Ligue de la gauche ouvrière qui cherchent à s’emparer de la représentation juridique du Front.
Dans une déclaration publiée à l’issue de la réunion du comité central du parti, jeudi 11 juillet, le Parti des travailleurs se dit ” fortement attaché ” au Front populaire pour réaliser les objectifs de la Révolution.
Crée le 7 octobre 2012, le FP est un rassemblement politique regroupant des partis de gauche, des nationalistes, des écologistes et des indépendants dont le porte-parole est le secrétaire général du parti des travailleurs, Hamma Hammami.
Il est confronté à une crise majeure notamment après la démission de neuf députés FP le 28 mai dernier. Ces derniers avaient justifié leur démission par “la véritable crise provoquée par certaines composantes du Front” qui “se sont employées à imposer leur mainmise et exclure d’autres composantes et militants”.
La démission de neuf députés FP a donné lieu à la dissolution du groupe parlementaire composé de 15 membres. Les neuf députés démissionnaires ont crée par la suite un bloc parlementaire portant le même nom.
Le FP avait annoncé le 19 mars dernier que Hamma Hammami, était son candidat à la présidentielle de 2019, après des discussions avec les secrétaires généraux des partis formant la coalition (7 partis).
Le Comité central du Parti des patriotes démocrates unifié (Ppdu), une des composantes du FP avait décidé, quant à lui, une semaine avant de proposer le dirigeant et député au parlement, Monji ýRahoui, candidat à l’élection présidentielle du Front.