Selon une étude de l’Institut national d’études démographiques (INED) publiée mercredi 10 juillet 2019, «… l’immigration participe à la forte fécondité de la France, la plus élevée des pays de l’Union européenne».
En effet, l’INED explique que le taux de fécondité est de 1,8 enfant par femme pour les Françaises et de 2,6 pour les immigrées. Toutefois, «les immigrées ne représentant que 12% des femmes en âge d’avoir des enfants, leur contribution à la natalité française reste limitée», ne représentant qu’un apport de 0,1%, précise l’étude.
Toujours selon les auteurs de l’étude en question, si ce chiffre (0,1%) reste stable depuis 2014, il cache cependant «des disparités selon l’origine des personnes immigrées : les femmes nées dans les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) ont un taux de fécondité moyen de 3,5 enfants par femme, contre un chiffre proche de la moyenne nationale (un peu moins de deux enfants par femme) pour les femmes nées en Italie ou en Espagne».
Voilà donc un sujet qui exploité –politiquement- par les partis d’extrême droite en France pour s’attaquer, comme d’habitude, aux immigrés.
Pour finir, l’étude entend par “immigré, une personne née étrangère à l’étranger et résidant habituellement en France. Si elle acquiert la nationalité française après son arrivée, elle continue de compter parmi les immigrées”.