Les médecins dans tous les établissements de la santé dans le gouvernorat de Kébili ainsi que les cadres paramédicaux, les techniciens et les ouvriers de l’hôpital régional observent, jeudi, une grève générale régionale, de 24 heures.
Ils réclament l’amélioration des conditions de travail, et surtout le renforcement de la région en médecins spécialistes, infirmiers et ouvriers, ainsi que la réhabilitation de l’infrastructure du secteur.
“Nous sommes obligés d’entamer cette grève régionale en coordination avec le syndicat de base des agents de la santé, après plusieurs reports surtout que l’autorité de tutelle n’a pas respecté ses engagements”, indique à l’agence TAP, Slaheddine Hamza, secrétaire général du syndicat de base des médecins, dentistes et pharmaciens.
De son côté, Abdelwaheb Ben Salem, secrétaire général adjoint de la fédération générale de la santé et membre de la commission administrative nationale du secteur a indiqué à l’agence TAP qu’il y aura prochainement une réunion de la commission administrative sectorielle pour décider des prochaines actions.
Il a ajouté que le conseil régional de la santé, tenu lundi dernier au siège du ministère de la santé n’a pas apporté satisfaction, il a réitéré de vieux projets annoncés depuis des années.
Ben Salem a souligné l’échec de la réunion de réconciliation, organisée samedi dernier au siège du gouvernorat, en présence d’un représentant du ministère de tutelle a amené l’union régionale du travail à proclamer le boycott du conseil régional de la santé.
Il a ajouté que les revendications de la région comprennent, outre le soutien du cadre médical et paramédical, l’activation de nombreux projets bloqués, tels que l’achèvement du projet de l’hôpital régional de Douz, le centre intermédiaire de Blidet et de Jemna, en plus de l’extension de certains services (chirurgie, néonatologie).
Les grévistes réclament aussi le renforcement des équipements du laboratoire, la création d’un service de cancérologie, la fourniture d’une unité de mammographie, la rénovation de l’infrastructure des centres de santé de base et la transformation de l’école de santé en une école supérieure des sciences infirmières.