Le parti “Al-Harak” a demandé aux présidences de la République et du gouvernement la transparence totale sur les circonstances des “événements” survenus jeudi 27 juin à Tunis dans le but de “faire taire les rumeurs et de contrecarrer les manœuvres visant à reporter les élections”.
Dans une déclaration publiée, lundi, le parti s’inquiète des nombreuses lacunes relevées dans le registre électoral publié par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), telle par exemple l’inscription des électeurs à leur insu ou l’inscription de personnes décédées.
Al-Harak réclame la révision du registre électoral et demande de l’ISIE d’assurer toutes les garanties de transparence de l’opération électorale.
Le parti a, par ailleurs, exprimé son entière solidarité avec le député Imed Daïmi face aux pressions et menaces qu’il subies pour avoir dénoncé des dossiers de corruption et pris position contre la dilapidation de l’argent public.
Al-Harak a également souhaité un prompt rétablissement au président de la République, se félicitant de l’unité nationale et de l’union des Tunisiens autour des institutions de l’Etat, de l’Armée et des Forces de sécurité à la suite du double-attentat suicide survenu jeudi dernier à Tunis.
Le parti a tenu, dimanche 30 juin, la réunion de son bureau politique.