“La mort de grandes quantités de poissons, qui a surpris les habitants de Sidi Mansour à Sfax, est due à la prolifération, d’une manière très rapide, d’algues marines microscopiques”, a expliqué le ministère des Affaires Locales et de l’Environnement, dimanche, dans un communiqué.
Des pêcheurs et des habitants de cette localité de la région de Sfax étaient surpris de la présence d’une grande quantité de poissons morts rejetés par la mer et recouvrant la plage de Sidi Mansour. Ils étaient aussi choqués par les mauvaises odeurs et la couleur de la mer, devenue rouge, depuis le 27 juin 2019.
Selon les analyses préliminaires des enquêtes menées par l’Institut national des sciences et technologies de la mer (INSTM- ministère de l’Agriculture), ce phénomène coïncide avec la hausse des températures, ce qui provoque un manque d’oxygène dans l’eau, d’où la mort des poissons et le dégagement d’odeurs nauséabondes.
Le ministère de l’Environnement avait indiqué, samedi, que les services régionaux et les structures sous sa tutelle ont déjà prélevé des échantillons pour effectuer les analyses nécessaires.
Le directeur régional de l’Office national de l’assainissement (ONAS) de Sfax, Mondher Khemakhem avait démenti, samedi, dans une déclaration aux médias, le déversement d’eau usée dans la mer à cause de fuites dans le réseau. Il avait répondu, ainsi, à des accusations de la part des habitants et des pêcheurs de la région, soulignant que “la station d’assainissement fonctionne normalement et aucune panne n’a été enregistrée au cours de la période écoulée”.
Les habitants et les pêcheurs de la région de Sidi Mansour avaient observé, au cours des derniers jours, un changement de la couleur de l’eau de mer sur la plage de la côte nord, des odeurs nauséabondes outre l’apparition d’une quantité importante d’algues rouges et de poissons morts rejetés par la mer.