La dépouille de l’agent de la police municipale, Mehdi Zammali, victime de l’attentat suicide qui a visé une patrouille de la police municipale à Bab Bhar, au centre-ville de Tunis est arrivée, jeudi en fin de matinée, à l’hôpital Charles Nicolle à Tunis sous haute surveillance sécuritaire.
Un certain nombre de blessés victimes de cette opération terroriste survenue plus tôt dans la journée ont été, également, admis dans cet établissement hospitalier.
Une atmosphère de profonde tristesse régnait sur le service des urgences de l’hôpital, notamment, au moment de l’arrivée de la mère du défunt qui poussait des cris de douleur et qui pleurait son fils à chaudes larmes. Elle dévisageait les personnes blessées dans une vaine tentative de retrouver son fils et démentir la nouvelle tombée comme un couperet d’autant plus que la victime, âgée de 24 ans, est le seul soutien de sa famille après le décès de son père, a déclaré un proche à la journaliste de la TAP.
L’atmosphère était très tendue dans le milieu médical et paramédical. Les agents de l’ordre ont encerclé le service des urgences et tentaient d’empêcher les médias de prendre des photos ou des déclarations, autorisant uniquement les proches des victimes d’entrer pour s’enquérir de l’état de santé des blessés.
Un deuxième attentat à été mené contre le siège de la police judiciaire à Al-Gorjani à Tunis faisant quatre blessés parmi les agents de l’ordre, avait annoncé le porte-parole officiel du ministère de l’intérieur, Sofiène Zaag.