Le décès de l’ancien président égyptien, Mohamed Morsi, n’a pas fini de faire couler de l’encre. Certains députés de l’Assemblée des représentants du peuple ont fortement dénoncé le fait de lire la ‘fatiha’ au sein de l’hémicycle étant donné que Morsi faisait partie de l’organisation des Frères musulmans.
On rappellera qu’en Tunisie, deux grands leaders ont été lâchement assassinés à quelques mètres de leurs domiciles, respectifs, en 2013.
Le premier, Chokri Belaïd, a été tué à El-Menzah 6 dès sa sortie de l’immeuble où il habitait, un matin du 6 février 2013. Le second, Hadj Mohamed Brahmi, est tombé sous les balles aussi, le jour de la fête de la République, le 25 juillet 2013.
Durant ces deux assassinats, le président provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, était au pouvoir. Il n’avait versée aucune larme suite à ces affreux assassinats dans une Tunisie post-révolutionnaire.
Mais pire encore, lorsqu’il présidait aux destinées du pays, plusieurs soldats tunisiens ont été lâchement assassinés en Tunisie.
Cependant, ce qui est étonnant, c’est que personne n’a vu Marzouki pleurer. Or, suite au décès -peut-être naturel- de l’ancien président égyptien, une vidéo a montré notre Moncef Marzouki en sanglots et en direct sur la chaîne qatarie, Al Jazeera, qui a évidemment fait le tour de la toile.
Alors, est-ce que l’âme de Morsi vaut mieux que nos compatriotes? Ou bien est-ce que les larmes qu’on a vues visent à récolter la sympathie des islamistes pour les futures élections tunisiennes ?
Vidéo :