Le secrétaire général de l’Union générale Tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a souligné, mardi, la nécessité d’impliquer les retraités dans les stratégies et programmes futurs, afin de tirer profit de leurs expériences professionnelles.
S’exprimant mardi, à l’inauguration de la conférence internationale des retraités des pays du pourtour méditerranéen sous le thème “pour le renforcement du rapprochement entre les structures syndicales des retraités des pays de la méditerranée”, il a signalé l’importance de s’inspirer des expériences réussies dans les autres pays afin de permettre aux retraités de participer à la reflexion autour des programmes futurs.
Taboubi a souligné, lors de cette conférence de deux jours à laquelle prennent part des représentants des organisations syndicales de la Tunisie, la France, le Maroc, la Slovénie, l’Italie, l’Espagne, la Chypre et la Grèce, que les retraités assument une part de responsabilité dans l’exercice de la démocratie et des prochaines échéances électorales.
L’UGTT s’emploie à jouer un rôle social et national à travers la contribution aux grands choix pour la Tunisie qui passe actuellement par une période de transition démocratique, a-t-il précisé.
Evoquant l’expérience syndicale en Tunisie, Taboubi a assuré que les droits des retraités n’ont pas été altérés et les efforts se poursuivent pour la réforme des caisses sociales et l’augmentation de l’âge de la retraite, soulignant que les problèmes des retraités dans les pays de la méditerranée se ressemblent à quelques différences près.
De son côté, le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé de la protection sociale, Abdelkrim Jrad, a mis l’accent sur la nécessité d’unir les rangs des syndicalistes dans les pays de la méditerranée, suite à la détérioration de la situation des retraités et des menaces qui pèsent sur les systèmes de retraite en raison des choix politiques.
Le responsable syndical a souligné que les retraités poursuivront leur action de militantisme afin de défendre leurs droits et les droits des générations futures, faisant savoir que l’expérience de l’UGTT dans ce domaine est jeune et a démarré suite à la demande d’annulation de la circulaire ministérielle numéro 31 de l’année 1997 qui ne reconnait pas les syndicats des retraités et sanctionne tout responsable administratif ayant des liens avec des syndicalistes.