Arrêté à la mi-mars dans le sud de la France, Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ancien président déchu Zine El Abidine Ben Ali a été remis en liberté provisoire sous contrôle judicaire.
Ce jugement a été rendu, jeudi 9 mai 2019, par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence.
Dans un communiqué rendu public, samedi, le ministère tunisien de la Justice, précise que la chambre de l’instruction de la Cour d’appel d’Aix en Provence avait partiellement accepté, jeudi 9 mai 2019, la seconde requête de Belhassen Trabelsi en conditionnant sa mise en liberté à l’obligation de respecter un contrôle judiciaire strict avec interdiction de quitter le territoire français.
Belhassen Trabelsi devait également remettre les passeports en sa possession, désigner un lieu de résidence fixe en France et se présenter régulièrement aux autorités chargées d’assurer son contrôle.
” Dans l’attente de la comparution de Belhassen Trabelsi devant le tribunal français compétent lequel statuera sur la demande de son extradition avant la fin du mois de juin 2019, les autorités tunisiennes réitèrent leur pleine confiance en l’indépendance et neutralité de la justice française pour une bonne application de la règle de droit “, lit-on dans le même communiqué.
Le 10 avril 2019, Belhassen Trabelsi, a été maintenu en détention en France en raison de son placement sous écrou extraditionnel.
La Cour d’appel d’Aix-en-Provence avait rejeté une demande de sa remise en liberté présentée par la défense.
Mis en examen pour “blanchiment en bande organisée”, Belhassen Trabelsi, 56 ans, avait obtenu le 28 mars sa remise en liberté mais, sous le coup d’une demande d’extradition déposées par les autorités tunisiennes, il avait été placé sous écrou extraditionnel le lendemain.
Le parquet général d’Aix-en-Provence lui ayant signifié un mandat d’arrêt d’un juge d’instruction de Tunis lancé le 22 février 2017.
En cavale depuis mai 2016 après avoir quitté le Canada où il s’était réfugié après la révolution de janvier 2011, Belhassen Trabelsi a été arrêté mi-mars dans le sud de la France et mis en examen pour “blanchiment en bande organisée, recel, usage et complicité de faux documents administratifs.