Les agents et cadres de la présidence du gouvernement ont observé, mercredi 8 mai 2019, une grève de travail présentielle en signe de protestation contre la non satisfaction de leurs revendications contenues dans des procès de réunions précédentes.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Lilia Mathlouthi, chargée de l’information, de la femme et de la jeunesse au syndicat de base des agents et cadres de la présidence du gouvernement relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a souligné que parmi ces revendications, la prime de coordination et d’assistance destinée aux trois présidences.
Cette prime a été attribuée aux agents et cadres de la présidence de la République et de l’Assemblée des représentants du peuple mais pas à leurs collègues de la présidence du gouvernement, a-t-elle affirmé.
Les grévistes revendiquent, également, un statut pour les agents et cadres de la présidence du gouvernement ainsi qu’une grille d’avancement de grade et une mutuelle.
Mathlouthi a souligné l’existence d’une grande lenteur dans l’attribution des postes fonctionnels aux agents et cadres de la présidence du gouvernement et dans la rémunération des heures supplémentaires.
La responsable syndicale a ajouté que la grève pourrait se poursuivre pendant quelques jours si les revendications des manifestants ne sont pas satisfaites.