Il est tout à fait normal de trouver de simples erreurs dans les rapports financiers du mouvement Ennahdha en raison du grand nombre de ses adhérents (107 mille), a estimé, jeudi à Tunis, Imed khémiri, porte-parole du mouvement.
Imed khémiri réagit, lors d’un point de presse, au rapport général de la Cour des comptes sur le contrôle de financement de la campagne électorale pour les municipales de mai 2018.
Selon le rapport, publié sur le portail de la juridiction, le mouvement Ennahdha aurait bénéficié entre les années 2016 et 2018 de 68 dons, versées par des personnes décédées depuis des années.
Ennahdha justifie cela par des dons effectués au nom des personnes décédées mais par le biais de leurs proches. Pour le reste, le parti évoque des erreurs commises par ses services lors de l’enregistrement des données.
Par ailleurs, le porte-parole du mouvement a souligné que ” seules les graves infractions ” pourraient conduire au rejet des listes candidates lors des élections, assurant que le mouvement n’a commis aucune erreur grave et ce, en dépit de sa participation dans toutes les circonscriptions électorales.