La coordination de l’environnement et de développement à Sfax a appelé à ouvrir une enquête suite aux actes de violence perpétrée contre les partisans du Machrou Tounes et des représentants de la société civile, en sit-in devant le siège du Groupe Chimique tunisien à Sfax.
Le sit-in a été organisé pour protester contre les promesses non tenues du chef du gouvernement, faites il y’a deux ans, portant sur les moyens de lancer le processus de développement à Sfax et le démantèlement des unités polluantes de la SIAPE.
Dans un communiqué publié samedi, la coordination a réitéré son appui inaliénable aux mouvements visant à mettre fin à la pollution liée aux activités de phosphates, estimant que la violence à l’encontre des sit-inneurs est une violation de la liberté d’expression.
Des ouvriers de la Siape et des syndicalistes relevant de cet établissement ont empêché samedi la tenue d’un sit-on devant le siège de la direction du groupe chimique avec l’usage de force.
L’union régionale du travail (URT) a démenti, selon les propos de son secrétaire général, Hédi Jomaa, tout acte de violence justifiant ce qui s’est passé de tentatives de défense menées par les ouvriers pour protéger leur établissement, et source de revenu.
Le secrétaire général de Machrou Tounes, Mohsen marzouk a estimé qu’interdire l’organisation de ce sit-in, qui est un droit constitutionnel, est une violation de la liberté d’expression.
Pour sa part, le secrétaire général de l’URT a accusé Mohsen Marzouk de vouloir lancer une campagne électorale avant les délais et ce en regroupant des jeunes de la cité El Habib, appelant à un rassemblement dans le but de déclencher des altercations avec les syndicalistes du groupement chimique.