Le rideau est tombé, dimanche, sur le 14 ème épisode de Jazz à Carthage avec une soirée aux couleurs jazzy, folk, blues et pop rock avec respectivement la chanteuse interprète américaine Sarah MacCoy suivi du chanteur compositeur anglais Charlie Winston.
Avec son look extravagant à la fois déconcertant et touchant, seule sur son piano, Sarah MacCoy a transporté la salle comble de Versailles (pavillon de Carthage) dans son monde mélancolique et intimiste ponctué par le vécu douloureux de l’artiste.
La musique, la poésie et la voix une forme de thérapie pour MacCoy qui s’est livrée à cœur ouvert à son public en évoquant son passé dans la rue, son malaise et ses amours mélancoliques.
Ponctué par l’humour noir et décomplexé de l’artiste, le public a pu savourer un récital aux couleurs du Blues, de la soul rock et du jazz où il est question d’amour perdu, d’hommage à sa mère ou encore de lueur d’espoir au delà des déchirures et des déceptions de la vie .
Grand moment d’émotion et de communion avec le public quand Sarah MacCoy a exprimé sa joie et son souhait de revenir animer de nouveaux spectacles en Tunisie.
Après une immersion dans l’univers noir de l’émotion écorchée de Sarah MacCoy, place à l’univers léger et décontracté de l’anglais Charlie Winston.
Mélangeant jazz, folk, électro pop, Winston a transporté un public conquis dans son monde joyeux. Dans une ambiance intimiste et conviviale, Winston a revisité ses tubes et ses nouvelles chansons à l’instar de “Like a Hobo”, “Airport”, “Photograph” ou encore “Here I am”.
Dansant, ou encore se promenant dans la salle, l’homme au chapeau a entrainé son public dans son monde joyeux et optimiste.
Une soirée aux atmosphères contrastées et aux univers multiples oscillant entre mélancolie et optimise a conclu le 14 ème épisode du festival Jazz à Carthage.