Le président du parti Afek Tounes Yassine Brahim a indiqué, samedi, que son parti a entamé la formation de ses listes candidates aux prochaines élections législatives et la sélection de ses présidents. ” Afek Tounes se présente aux législatives avec ses propres listes”, a-t-il ajouté.
Dans une déclaration aux médias à l’issue de la réunion du bureau politique d’Afek Tounes samedi à Tunis, Yassine Brahim a ajouté que son parti a commencé l’élaboration de son programme électoral, soulignant que ce programme sera axé sur les services fournis aux citoyens dans divers secteurs tels que la santé, l’éducation, les transports, etc.
Il a indiqué que le parti œuvre, à ce stade, à sensibiliser les citoyens et les jeunes à l’importance de l’inscription pour pouvoir participer aux élections et changer la situation, notant que ” des solutions existent, malgré la situation difficile que traverse le pays et l’endettement “.
La présidente du bureau politique du parti, Rim Mahjoub a, pour sa part, estimé que le gouvernement ” est incapable de préconiser des solutions à tous les problèmes majeurs auxquels le citoyen est confronté, en particulier le coût élevé de la vie “.
Elle a dit craindre ” l’ingérence du pouvoir exécutif dans les travaux de l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) “. Selon elle, les consuls de Tunisie à l’étranger ont recruté les personnes chargées de l’inscription des membres de la communauté tunisienne à l’étranger. Ce qui pourrait affecter leur indépendance, estime-t-elle.
Elle a considéré que ” l’indépendance financière de l’ISIE est également menacée, étant donné que son budget n’a pas été programmé en 2019 et que le gouvernement s’est engagé à lui accorder ce dont elle a besoin, ce qui est contraire au principe d’indépendance financière “. Selon elle, les partis s’inquiètent du déroulement des prochaines élections, dont les résultats ne peuvent être contestés, car les conséquences seront désastreuses.
Elle a noté que ” les recours déposés lors des précédentes élections législatives (2014) et municipales (2018) n’ont pas encore été examinés et que les auteurs de nombreuses violations n’ont pas encore été traduits en justice “.