“Les étudiants qui manifestaient pacifiquement, hier mercredi, devant le ministère de l’enseignement supérieur contre la politique du gouvernement dans son traitement de la crise de l’Université publique, n’ont fait que riposter aux forces de l’ordre”, selon l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET).
Dans un communiqué publié, mercredi soir, l’UGET a indiqué que des dizaines de ses militants ont été blessés à la suite de cette agression.
L’UGET a dénoncé l’attitude du ministre de l’Enseignement supérieur, habitué, selon l’organisation estudiantine, à diffuser des données erronées sur la situation à l’Université et sur les mouvements de protestation des étudiants et des enseignants pour nuire à leurs images, selon l’union.
l’UGET a mis l’accent sur la cohésion entre les étudiants et les enseignants qui mènent, a-t-elle dit, une lutte commune contre les projets destructeurs qui ciblent l’Université publique, faisant porter la responsabilité de ce qui s’est passé et de ce qui se passera, au gouvernement de Youssef Chahed.
La même source a indiqué que l’UGET examine “toutes les formes de lutte possibles pour répondre aux agressions dont ses adhérents et militants ont été victimes”.
A noter que les forces de sécurité ont procède, hier mercredi, au lancement intensif de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants de l’UGET rassemblés devant le ministère de l’Enseignement supérieur pour exiger le maintien du concours d’aptitude au professorat de l’enseignement secondaire (CAPES). Les manifestants ont riposté en jetant des pierres contre les agents de l’ordre et en bloquant la route provoquant la perturbation du trafic routier au niveau de la rue Ouled Haffouz à Tunis, selon le journaliste de la TAP présent sur place.