L’instance politique du mouvement Nidaa Tounes a annoncé l’ouverture des candidatures au sein des structures de direction du parti, du mercredi 3 au vendredi 5 avril, a déclaré mardi à l’agence TAP Ramzi Khamis, membre de l’instance.
Il a indiqué que la réunion de l’instance politique, qui a duré plusieurs heures mardi soir, a examiné les derniers préparatifs logistiques et organisationnels du premier congrès électoral du mouvement Nidaa Tounes qui s’ouvrira le samedi 6 avril.
“L’instance politique du parti poursuivra ses réunions quotidiennement jusqu’au coup d’envoi du congrès et les structures de direction ont achevé la rédaction des rapports moral et financier qui seront présentés lors de l’ouverture des travaux”, a-t-il précisé.
Il a ajouté que le congrès aboutira à la formation de commissions qui plancheront sur le programme de Nidaa Tounes pour la prochaine étape et qu’environ 1 200 congressistes prendront part aux travaux du premier congrès au terme d’élections régionales et locales.
Khamis a souligné que Nidaa Tounes s’emploie a présenté un nouveau visage après son congrès électif après avoir connu plusieurs crises au cours des quatre dernières années.
La justice devrait se prononcer mercredi sur une procédure du référé pour l’annulation de la tenue des travaux du congrès du parti le 6 avril 2019, présenté par des membres du bureau exécutif du Mouvement de Nidaa Tounes, avait déclaré Mondher Belhaj Ali, membre du bureau exécutif et chef du groupe “Lam Echamel” (rassemblement) de Nidaa.
“Ce congrès est un putsch et il n’est pas légal, c’est pourquoi nous avons porté plainte”, a-t-il ajouté, estimant que le problème interne du parti n’a pas été résolu au plan politique, avec la “violation de la loi sur les partis (article 1 et 2) et du statut du parti”.
Le groupe “Lam Echaml” de Nidaa Tounes a jugé dans une déclaration rendue publique le 14 mars, nulle et non avenue la décision de l’Instance politique de fixer la date, le lieu et le calendrier du congrès.
“Il s’agit là d’une tentative désespérée d’accaparer les prérogatives du comité d’organisation par une minorité incapable d’affronter des élections dans le cadre d’un congrès démocratique”, a-t-il estimé.
“Lam Echaml” se compose de la faction en conflit avec le président de l’instance politique, Hafedh Caid Essebsi, formée au sein du bureau exécutif pour “la coordination et la consultation avec le comité préparatoire du congrès afin de contribuer à la tenue du premier congrès du mouvement et préparer les élections législatives et la présidentielle de 2019”.