L’ancien international argentin et entraineur des Colchoneros de l’Atletico Madrid, Diego Simeone est le coach le mieux rémunéré, selon France Football, qui a publié dans son numéro paru mardi, un classement du Top 10 des entraineurs les mieux payés de la saison.
Le classement de France Football a inclu dans les montants: salaires bruts, revenus publicitaires et primes de la saison précédente, tout comme les parachutes dorés perçus en cas de licenciement prématuré.
Avec son nouveau contrat signé avec l’Atletico, 2e de la Liga, et qui est assorti d’un salaire annuel net de 22 millions d’euros, soit 41 millions bruts par an jusqu’en 2022, Simeone dit “El Cholo” devient aussi le troisième à détrôner le Portugais José Mourinho de la première place du classement depuis 2004, après l’Anglais Alain Ferguson et le Brésilien Scolari.
José Mourinho, habitué du haut de ce classement depuis de nombreuses années, s’en est encore mis plein les poches sur le dernier exercice. Entre ses 6 mois de salaire (8,5 millions), les 17 millions touchés après avoir été limogé, ses partenariats (Adidas, Jaguar) et ses contrats de consultants (beIN et Russia Today), l’entraineur portugais a gagné 31 millions d’euros.
Pour sa part, l’ancien international français Thierry Henry, 3e au classement, a vu garnir sa besace de coach de pas moins de 25 millions, entre son salaire et son indemnité de départ. Les trois mois catastrophiques de Thierry Henry à la tête de Monaco, conclus sur un licenciement et le retour de Jardim, ont eu donc des conséquences financières non négligeables pour l’ASM.
Au final, l’ancien international français a donc touché près de 300 000 par jour de galère.
La 4e position des entraineurs les mieux payés de la saison, est revenue à l’Espagnol Pep Guardiola qui a renouvelé son contrat avec les Skyblues de Manchester City jusqu’en 2021. Résultat des négociations: 23,2 millions de salaire annuel, complétés par quelques contrats de sponsoring (Puma, Gore-Tex).
Son compatriote Ernesto Valverde, entre son salaire fixe, les primes pour les titres en Liga et en Copa del Rey et divers bonus, pointe à la 5e place avec un gain de moins de 23 millions d’euros sur la saison. Le Français Arsène Wenger, qui profite actuellement d’une période de pause bien méritée après 22 ans à la tête d’Arsenal, vient juste après, avec un total de 20,5 millions d’Euros tombés dans son escarcelle l’an passé.
L’Alsacien dispose d’un confortable matelas en attendant un nouveau poste: le club londonien l’a payé pas moins de 19,7 millions d’euros l’année dernière pour ses deux décennies de bons et loyaux services.
L’Italien Fabio Cannavaro (7e) et aujourd’hui reconverti en entraineur, n’est pas seulement parti en Chine pour la beauté du projet sportif. Il cumule un poste avec le Guanghzou Evergrande et un contrat avec la sélection chinoise de football, pour un salaire total de 15 millions. De l’art de faire ses classes en tant que coach en étant grassement payé.
La 8e place du classement du Top 10 des entraineurs les mieux payés de la saison, publié par France Football revient à l’entraineur de la Juventus, Massimiliano Allegri qui est le mieux payé de Serie A avec 13,5 millions de salaire brut annuel. Ceci s’ajoute au joli bonus à venir si la Vieille Dame s’asseoit sur le trône en C1 à la fin de la saison.
Pour leur part, Jürgen Klopp, Marcello Lippi, Leonardo Jardim arrivent à égalité dans ce classement, avec des émoluments à hauteur de 13 millions d’euros. Entre la juteuse indemnité touchée pour son limogeage (9 millions) et son salaire, l’année a été faste pour le coach de l’ASM.
Les revenus de Klopp sont eux issus de trois pôles majeurs : son salaire (7m), un important bonus suite à la finale de C1 et plusieurs contrats de sponsors. Marcelo Lippi bénéficie lui d’un contrat avantageux avec la fédération chinoise (sélectionneur puis directeur technique).
Enfin, la 10e place est occupée par l’Italien Carlo Ancelotti de retour en Italie après avoir vu du pays ces dernières années. l’homme au sourcil le plus célèbre du football a négocié un salaire annuel de 11,2 millions d’euros bruts (6 millions net) à Naples. Un montant auquel s’ajoutent quelques revenus annexes (consulting, édition, chevaux de course).