L’Union patriotique libre (UPL) a annoncé lundi officiellement la suspension de l’accord de fusion avec le Mouvement Nidaa Tounes.
Cette décision a été prise en concertation entre les membres du bureau politique du parti, ses députés et son président Slim Riahi, a indiqué Nabil Sabiï, membre du bureau politique du parti, lors d’une conférence de presse.
Bien qu’elle vise à construire un grand projet national et à sauver le Mouvement Nidaa tounes de la disparition, cette fusion a causé le départ de plusieurs dirigeants et députés de l’UPL, a-t-il regretté tout en s’excusant aux bases et adhérents du parti pour l’échec de cette fusion.
Selon lui, l’Union patriotique libre n’a pas réussi à convaincre le Mouvement Nidaa Tounes d’appliquer les différents points de l’accord de fusion.
La résiliation de l’accord de fusion revient principalement au non-respect par le Mouvement Nidaa tounes des points de l’accord et plus particulièrement le quatrième point qui prévoit l’instauration d’un comité politique unifié et paritaire, a encore expliqué Taïeb Bessadok, membre du bureau politique de l’UPL.
Composé de 50 membres, le comité politique devrait se réunir mensuellement ou de façon exceptionnelle à la demande de son président ou des deux tiers de ses membres, a-t-il ajouté.
” Ce Comité n’a pas vu le jour et ne s’est jamais réuni “, a-t-il lancé.
De surcroit, Nidaa Tounes n’a pas non plus respecté le cinquième point de l’accord et qui prévoit l’instauration d’un bureau politique restreint composé de 13 membres issus du Comité politique, a-t-il indiqué.
” Ce bureau politique ne s’est réuni que quelquefois “, a-t-il rappelé.
La non-unification des bureaux régionaux et la non-distribution des cartes d’adhésion aux membres et adhérents de l’Union patriotique libre étaient aussi à l’origine de la suspension de l’accord de fusion, a-t-il ajouté.
” La dissolution de la Commission préparatoire du Congrès de Nidaa Tounes à la suite de la démission de son président Ridha Charfeddine est la goutte qui a fait déborder le vase “, a-t-il poursuivi.
Pour la porte-parole du parti, Yosra Remili, la décision de suspension de l’accord de fusion revient aussi au monopole de décision par le Mouvement Nidaa Tounes qui ne consulte jamais le nouveau comité politique.
” En dépit de la suspension de l’accord de fusion, les relations avec les membres et cadres du Mouvement Nidaa Tounes sont toujours bonnes “, a-t-elle tenu à préciser, faisant remarquer que l’UPL est ouvert à toutes les initiatives politiques dont notamment la récente initiative lancée par le président de la République, Béji Caïd Essebsi en faveur de l’Unité nationale.
Conduit par son fondateur, Slim Riahi, l’Union patriotique libre sera présent lors des prochaines échéances électorales, a d’autre part souligné Ismaïl Sahbani, membre du bureau politique du parti.
L’UPL va proposer la candidature de Slim Riahi ou une autre personnalité du parti à la présidentielle. Les bureaux régionaux et locaux du parti vont aussi se réunir pour fixer la liste des candidats aux prochaines élections législatives, a-t-il ajouté.
Prête à toutes les prochaines échéances électorales, l’Union patriotique libre va annoncer au cours de la semaine prochaine la composition du bureau politique qui devrait conduire le parti jusqu’à la tenue de son congrès prévu avant les prochaines élections présidentielle et législatives.L’UPL annonce officiellement la suspension de l’accord de fusion avec le Mouvement Nidaa Tounes
TUNIS, 25 mars 2019 (TAP) – L’Union patriotique libre (UPL) a annoncé lundi officiellement la suspension de l’accord de fusion avec le Mouvement Nidaa Tounes.
Cette décision a été prise en concertation entre les membres du bureau politique du parti, ses députés et son président Slim Riahi, a indiqué Nabil Sabiï, membre du bureau politique du parti, lors d’une conférence de presse.
Bien qu’elle vise à construire un grand projet national et à sauver le Mouvement Nidaa tounes de la disparition, cette fusion a causé le départ de plusieurs dirigeants et députés de l’UPL, a-t-il regretté tout en s’excusant aux bases et adhérents du parti pour l’échec de cette fusion.
Selon lui, l’Union patriotique libre n’a pas réussi à convaincre le Mouvement Nidaa Tounes d’appliquer les différents points de l’accord de fusion.
La résiliation de l’accord de fusion revient principalement au non-respect par le Mouvement Nidaa tounes des points de l’accord et plus particulièrement le quatrième point qui prévoit l’instauration d’un comité politique unifié et paritaire, a encore expliqué Taïeb Bessadok, membre du bureau politique de l’UPL.
Composé de 50 membres, le comité politique devrait se réunir mensuellement ou de façon exceptionnelle à la demande de son président ou des deux tiers de ses membres, a-t-il ajouté.
” Ce Comité n’a pas vu le jour et ne s’est jamais réuni “, a-t-il lancé.
De surcroit, Nidaa Tounes n’a pas non plus respecté le cinquième point de l’accord et qui prévoit l’instauration d’un bureau politique restreint composé de 13 membres issus du Comité politique, a-t-il indiqué.
” Ce bureau politique ne s’est réuni que quelquefois “, a-t-il rappelé.
La non-unification des bureaux régionaux et la non-distribution des cartes d’adhésion aux membres et adhérents de l’Union patriotique libre étaient aussi à l’origine de la suspension de l’accord de fusion, a-t-il ajouté.
” La dissolution de la Commission préparatoire du Congrès de Nidaa Tounes à la suite de la démission de son président Ridha Charfeddine est la goutte qui a fait déborder le vase “, a-t-il poursuivi.
Pour la porte-parole du parti, Yosra Remili, la décision de suspension de l’accord de fusion revient aussi au monopole de décision par le Mouvement Nidaa Tounes qui ne consulte jamais le nouveau comité politique.
” En dépit de la suspension de l’accord de fusion, les relations avec les membres et cadres du Mouvement Nidaa Tounes sont toujours bonnes “, a-t-elle tenu à préciser, faisant remarquer que l’UPL est ouvert à toutes les initiatives politiques dont notamment la récente initiative lancée par le président de la République, Béji Caïd Essebsi en faveur de l’Unité nationale.
Conduit par son fondateur, Slim Riahi, l’Union patriotique libre sera présent lors des prochaines échéances électorales, a d’autre part souligné Ismaïl Sahbani, membre du bureau politique du parti.
L’UPL va proposer la candidature de Slim Riahi ou une autre personnalité du parti à la présidentielle. Les bureaux régionaux et locaux du parti vont aussi se réunir pour fixer la liste des candidats aux prochaines élections législatives, a-t-il ajouté.
Prête à toutes les prochaines échéances électorales, l’Union patriotique libre va annoncer au cours de la semaine prochaine la composition du bureau politique qui devrait conduire le parti jusqu’à la tenue de son congrès prévu avant les prochaines élections présidentielle et législatives.