Le directeur régional de la santé à Jendouba, Mohamed Rouis, signale, vendredi, à l’agence TAP que le décès d’un nourrisson survenu, jeudi soir, à l’hôpital régional, est dû à une cause naturelle et prévisible vu son état de santé à la naissance, démentant toute négligence de la part du personnel de l’hôpital.
Malgré les soins intensifs prodigués, le bébé né dans un état critique n’a pas survécu, dit-il.
La section régionale de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme avait publié, jeudi soir, un communiqué dans lequel elle appelle le ministère de la santé à ouvrir une enquête sur les circonstances de la mort du nouveau-né et à déterminer les responsabilités. La section de la Ligue souligne, dans ce contexte, l’absence d’équipements et de médicaments nécessaires et un “laisser-aller” constaté, dans tous les services de l’hôpital régional, par les membres de la section de la ligue, lit-on dans le communiqué.
Des médecins, des infirmiers et des ouvriers de l’hôpital régional, ainsi que des représentants de la société civile avaient observé, lundi dernier, un sit-in dans le hall de l’établissement, pour protester contre la détérioration de la situation dans l’hôpital et l’absence de moyens médicaux nécessaires.