Le président du Comité olympique japonais Tsunekazu Takeda, mis en examen pour corruption par la justice française, a annoncé mardi sa décision de quitter son poste en juin prochain.
“J’ai atteint la limite d’âge, (…) j’ai pensé que la décision la plus convenable était de me retirer du Comité japonais et du Comité international olympique”, a déclaré M. Takeda, 71 ans, à l’issue d’une réunion à Tokyo.
Le responsable, qui préside l’instance olympique japonaise depuis 2001, espérait initialement pouvoir rester jusqu’aux JO de Tokyo, mais sa mise en cause par les enquêteurs français l’a contraint à revoir ses plans.
“Pendant 18 ans, j’ai présidé le comité. Tokyo a été choisi grâce aux efforts de tous, les préparatifs avancent comme il faut”, mais il est temps de passer le relais aux nouvelles générations “à l’approche des JO”, a-t-il souligné.
Takeda est soupçonné par le juge français Renault Van Ruymbeke d’avoir autorisé deux versements suspects, en juillet et octobre 2013, pour obtenir “des votes favorables de membres du Comité international olympique” (CIO) lors de l’attribution des JO à Tokyo, le 7 septembre 2013.
Depuis que sa mise en examen a été rendue publique en janvier, il a limité les apparitions publiques. Il a dû annuler des déplacements et avait refusé lors d’une conférence de presse d’à peine 7 minutes à Tokyo de répondre aux questions des journalistes, se contentant de lire un texte où il réfutait les accusations portées à son encontre.