Le secrétaire général du mouvement Al Chaâb, Zouhaier Maghzaoui, a exprimé, dimanche, à Kasserine, “la crainte de son parti quant au climat électoral étant donné que les forces nationales, l’Instance supérieure indépendante pour les élections ainsi que tous les intervenants dans le processus électoral n’assument pas leur responsabilité dans la protection des élections, de l’argent politique sale et des sociétés de sondage qui travaillent de manière anarchique, ne reflétant en aucun cas l’opinion publique”.
Dans une déclaration à l’agence TAP, en marge du premier congrès du parti dans la région, Maghzaoui a indiqué que les élections électorales et présidentielle prévues fin 2019, ne sont pas seulement des échéances partisanes, mais il s’agit aussi d’une échéance nationale. Et de ce fait, le mouvement Al-Chaâb est “appelé à assurer un rééquilibrage des forces au service du peuple et de sa révolution”, rappelant l’initiative proposée par son parti pour présenter une réelle alternative pour la prochaine étape, à savoir l’appel des partis de l’opposition et les forces progressistes à désigner un seul candidat à l’élection présidentielle”.
“La Tunisie est aujourd’hui confrontée à une crise bien réelle qui persiste depuis longtemps. Cette crise qui n’a été au début qu’une crise économique s’est transformée en une crise politique”, a-t-il noté, faisant remarquer que le seul moyen de changer la donne et de sortir de cette crise, consiste à organiser des élections.
Pour le mouvement Echaab, qui se présente en tant que mouvement militant pour un Etat socialiste, “les régions détiennent la solution, et l’Etat est appelé à y créer de vrais projets de développement, dont la capacité d’emploi sont importantes et ce sans concéder les entreprises publiques aux privés, a-t-il encore dit.