Le président du parti El Badil Ettounsi, Mehdi Jomâa a exhorté les forces politiques modernistes et progressistes à se réunir autour d’un front électoral unifié, qui constitue une alternative à la dispersion actuelle des partis.
Lors d’un meeting populaire organisé dimanche à Sidi Bouzid, Jomâa a fait porter la responsabilité, aux parties concernées, n’ayant pas réussi à établir des consensus sérieux et rapides pouvant les regrouper autour d’une vision, d’un programme et d’une équipe de travail, afin de permettre à la majorité dans la société de devenir une majorité au pouvoir.
Il a indiqué que la dégradation de la situation économique et sociale requiert d’un nouveau contrat national qui prend en compte la corrélation entre les dimensions juridiques, économiques et les droits sociaux outre la préservation des libertés et des acquis d’un état civil et démocratique.
Jomâa a insisté sur le besoin de cette région de développer l’agriculture, le tissu industriel et les industries de transformation pour trouver des solutions au chômage des jeunes et renforcer les mécanismes de formation et d’encadrement selon les spécificités de développement de la région.
Le président du parti a évoqué à cette occasion, la dégradation des indicateurs économiques, et l’échec du gouvernement actuel à tenir ses promesses, notamment en matière des grandes réformes. “La Tunisie a besoin aujourd’hui d’une alternative pour la reconstruction et la réforme, a-t-il dit.
Il a, dans le même sillage, mis l’accent sur l’importance de s’appuyer sur des politiques susceptibles de mobiliser les investisseurs dans le secteur privé à travers la résolution des problèmes fonciers, la modernisation de l’infrastructure de base et le développement des services, pour faire de la région une locomotive de développement agricole en Tunisie.
Jomâa a appelé le gouvernement à favoriser le bon déroulement des élections dans un climat de liberté et de transparence et garantir la neutralité de l’administration et l’indépendance des médias .