Le bureau exécutif élargi du syndicat national des journalistes tunisiens a appelé, vendredi, à “user de toutes les formes de lutte autorisées, y compris une grève générale du secteur, pour garantir l’application des points de la convention collective cadre des journalistes”.
Le bureau a fixé un ultimatum jusqu’au 31 mars courant avant de se prononcer sur la grève générale, lit-on dans une déclaration.
Le bureau du SNJT a estimé que le gouvernement a adopté “une position hostile envers les journalistes et leurs droits économiques et sociaux” en repoussant l’application de la convention cadre et sa publication au journal officiel.
Il demande de prendre des “positions fermes et claires” face aux “atermoiements injustifiés” du gouvernement dans l’application de ses engagements qu’il avait pris le 14 janvier 2017.
Le bureau exécutif élargi du SNJT s’est, d’autre part, dit inquiet des atteintes à la liberté de la presse et des tentatives de mainmise sur les différents médias ainsi que de la mauvaise gestion du dossier des entreprises médiatiques confisquées.
La réunion du bureau exécutif élargi a abordé la situation de la liberté de la presse en Tunisie.
Rappelons que la Tunisie accueillera le Congrès de la Fédération internationale des journalistes en juin prochain.