Le porte-parole des Tribunaux de Sfax, Mourad Turki a fait savoir que l’auteur de harcèlement sexuel à l’égard de 20 élèves à Sfax a commis ses actes dans l’enceinte scolaire ainsi qu’à son domicile où il donnait des cours de rattrapage aux victimes, ajoutant que l’enquête avait révélé de nouvelles données selon lesquelles l’accusé avait commis les mêmes agissements dans sa voiture.
Il a ajouté qu’une nouvelle plainte a été déposée auprès du ministère public près du tribunal de première instance de Sfax 2, indiquant que le nombre de victimes risque d’augmenter avec l’évolution de l’enquête.
Toutes les parties concernées s’efforcent, a-t-il dit, de fournir un soutien psychologique aux victimes pour les aider à surmonter cette terrible épreuve.
Concernant les conséquences pénales du harcèlement et de l’agression sexuelles à l’encontre d’enfants, le porte-parole des tribunaux de Sfax a fait savoir qu’en matière de harcèlement sexuel à l’égard d’un enfant, l’auteur qui a une autorité sur la victime ou abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions est puni de deux ans d’emprisonnement et de cinq mille dinars d’amende. Il est punit de 12 ans d’emprisonnement en cas d’agression sexuelle et de 20 ans en cas de viol.
L’article 227 du Code pénal prévoit la prison à perpétuité pour les crimes de viol.