L’ancien président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) Chafik Sarsar, a proposé, mercredi, une série d’amendements pour améliorer le système électoral.
Selon lui, il y a deux types d’amendements : des amendements immédiats qui devraient être introduits avant les élections 2019 et des amendements postélectoraux.
Les amendements immédiats portent notamment sur l’optimisation du mode d’inscription au fichier électoral, l’adoption d’un système informatique de contrôle de la campagne électorale et la promulgation d’une loi régissant les sondages d’opinions.
Il s’agit également d’identifier les moyens de garantir la neutralité de l’administration, de réviser les délais de proclamation des résultats provisoires et d’appliquer un contrôle judiciaire du processus électoral, a-t-il ajouté.
Les amendements postélectoraux prévoient l’actualisation du découpage électoral en fonction de l’évolution démographique et l’adoption de la technique d’identification biométrique des électeurs, de manière à leur permettre de voter n’importe où.
Dans le même contexte, Sarsar a jugé indispensable de mettre un terme à la transhumance partisane qui, a-t-il dit, représente l’un des principaux amendements à introduire dans le système électoral, faisant remarquer que cet amendement ne peut être introduit qu’après l’amendement de la Constitution et la mise en place de la Cour constitutionnelle.