Le commissaire régional à l’éducation de Sfax 2, Issa Chtourou, a déclaré que le commissariat a engagé des procédures juridiques et administratives dans l’affaire des agressions sexuelles contre plusieurs élèves par un enseignant dans un établissement d’enseignement de la région, conformément à la réglementation en vigueur.
“Ces agressions se sont produites hors de l’enceinte de l’école et l’affaire qui est désormais entre les mains de la justice est suivie par le ministère de l’Education et de tous les responsables du secteur”, a déclaré Chtourou à l’agence TAP, affirmant que toutes les mesures prises étaient en coordination avec le ministère.
Il a fait savoir que les enfants victimes des agressions font l’objet d’un encadrement psychologique, ajoutant qu’ils avaient été entendus en présence de psychologues.
Vingt élèves dont 17 filles et 3 garçons ont été victimes d’harcèlement et viol par un instituteur dans l’une des écoles primaires à Sfax, a indiqué, mardi, le porte-parole des tribunaux de Sfax Mourad Turki.
“Ce nombre est prévu à la hausse avec l’avancement de l’enquête dans cette affaire qui se poursuit en coordination avec toutes les structures intervenantes dans le domaine de la protection de l’enfance”, a-t-il ajouté.
Il a rappelé qu’un mandat de dépôt a été émis contre le suspect et deux informations judicaires sont ouvertes depuis le 8 mars suite aux plaintes déposées par des parents d’élèves contre cet instituteur pour suspicion de viol et harcèlement sexuel.
De son côté, le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées a indiqué, mardi dans un communiqué, que les enfants victimes d’agressions sexuelles ont été pris en charge psychologiquement par le département de psychiatrie de l’hôpital universitaire Hedi Chaker à Sfax.