Le pôle judiciaire économique et financier a été chargé d’enquêter sur des suspicions de corruption autour des médicaments qui ont mené au décès de 11 nouveau-nés dans le centre de gynécologie et obstétrique de l’hôpital de la Rabta, parallèlement à l’ouverture de 11 enquêtes judiciaires auprès du Tribunal de première instance de Tunis, a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP, le porte-parole du Tribunal, Sofien Sliti.
Le ministère public près le pôle judiciaire, économique et financier a chargé la brigade nationale de la Garde nationale de l’Aouina de mener les investigations sur le drame, a encore indiqué Sliti.
Le ministre de la Santé, Aderraouf Cherif, rappelle-t-on, avait présenté, samedi, sa démission au chef du gouvernement après le décès de 11 nouveau-nés nés dans le centre de gynécologie et obstétrique de l’hôpital de la Rabta les 7 et 8 mars courant. Le chef du gouvernement avait annoncé l’ouverture d’une enquête administrative afin de cerner les circonstances de ce drame.