Le porte-parole du Front Populaire (FP), Hamma Hammami, a de nouveau réclamé ce samedi la démission du gouvernement en place pour “limiter l’impact des crises enregistrées dans les secteurs économique, financier et sécuritaire et la recrudescence de la criminalité”.
Dans une déclaration donnée à l’Agence TAP à l’occasion d’une visite effectuée au gouvernorat de Tataouine, Hamma Hammami a estimé que la Tunisie a besoin d’un climat politique sain propice à la réussite des prochaines échéances électorales. Il a appelé à ce que les élections de 2019 se déroulent “loin de toute instrumentalisation des appareils de l’Etat, de l’argent sale, de la pression sur les médias ou encore de l’utilisation du nouveau seuil électoral”.
Lors de sa visite, Hammami a rencontré les militants de base de son parti (Parti des Travailleurs) ainsi que ceux de sa coalition (FP) dans la région. Le porte-parole de la coalition de gauche a indiqué que sa tournée dans les régions du sud s’inscrit dans le cadre de sa prise de contact avec la base du Front populaire.
“Les régions productrices des richesses, à l’instar du pétrole et du gaz dans le gouvernorat de Tataouine, sont minées par la pauvreté, parce que la richesse n’est pas utilisée pour le développement de la région et l’amélioration des conditions des classes laborieuses”, a-t-il lancé.
Pour ce qui est de la candidature de Mongi Rahoui à la présidentielle, une candidature proposée par le Parti des Patriotes Démocrates Unifié, Hammami a préféré s’abstenir de tout commentaire, précisant que cette question n’a pas été abordée jusqu’à maintenant au sein des structures du FP.