Noureddine Khadmi, membre de la coordination nationale de défense du coran, de la Constitution et du développement équitable et ancien ministre des Affaires religieuses a appelé, mercredi, la commission de la santé et des affaires sociales au parlement à demander l’avis d’un plus grand nombre de personnalités nationales et instances scientifiques autour du projet de loi sur l’égalité dans l’héritage.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée, mercredi à Tunis, à l’initiative de la coordination, il a estimé que la concertation avec les spécialistes et les instances scientifiques permettra d’approfondir la réflexion autour de la loi sur l’héritage.
Dans ce contexte, il a affirmé que la mosquée Ezzitouna est l’unique institution habilitée à trancher sur la compatibilité de la loi sur l’égalité de l’héritage avec le coran et la sunna, proposant le recours à un référendum social qui constitue un mécanisme constitutionnel reflètant la volonté du peuple.
De son côté, le président de la coordination nationale de défense du coran, de la Constitution et du développement équitable, Chiheb Tlich a indiqué que la coordination assumera pleinement son rôle pour faire face à ce genre de projets de loi qui s’opposent aux préceptes de l’islam, au texte de la constitution et aux fondements des droits de l’homme.
Il a dénoncé les campagnes médiatiques orchestrées contre les écoles coraniques au cours de la période écoulée, signalant que cette affaire est du seul ressort de la justice.