L’année préparatoire précédant le cycle de l’enseignement primaire sera généralisée d’ici deux ans,vue son importance pour l’amélioration du niveau scolaire des élèves, a annoncé, mardi, le ministère de l’éducation, précisant que 85% des élèves de la première année primaire scolarisés cette année ont en bénéficié.
D’ailleurs, le nombre des écoles primaires incluant des classes préparatoires a connu une évolution notable, soit 2386 écoles au cours de cette année contre 362 en 2001-2002, outre l’augmentation du nombre des enfants inscrits, estimés à 58597, actuellement, contre 7667 en 2001, grâce aux financements alloués par l’union européenne, la banque mondiale, le fonds arabe pour le développement économique et social et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), selon le ministère.
Les classes préparatoires ont atteint, hors du territoire municipal un taux de 62% contre 38% en territoire municipal, soit une différence de 24 points, et ce dans le cadre des efforts fournis par le ministère pour généraliser l’année préparatoire dans les zones rurales et les régions.
Le ministère de l’éducation œuvre aussi à fournir les mécanismes nécessaires afin de promouvoir les méthodes pédagogiques, en préparant notamment ” le guide de l’animateur ” et les ” programmes de la classe préparatoire “, qui seront adoptés officiellement à partir de l’année prochaine. L’objectif étant d’inclure l’année préparatoire officiellement et juridiquement au système de l’enseignement de base.
Les élèves inscrits en classes préparatoires bénéficieront à partir de l’année prochaine de la compétence de la première promotion des étudiants de la Licence Appliquée en Education et Enseignement (LAEE). Des sessions de formation nationales et régionales seront, également, organisées en faveur des animateurs supervisant les classes préparatoires, en adoptant des approches répondant aux exigences de l’étape actuelle.
D’après le ministère de l’éducation, l’enjeu de la généralisation de l’année préparatoire impose une révision de la carte scolaire afin de mettre en place des classes préparatoires dans les zones frontalières et les zones rurales.