Le président de la Commission nationale de lutte contre le terrorisme, Mokthar Ben Nasr a indiqué qu’un millier de Tunisiens sont rentrés des zones de conflit de 2011 jusqu’à octobre 2018.
Auditionné lundi par la Commission parlementaire Sécurité et Défense, Ben Nasr a ajouté que quatre terroristes ont été extradés vers la Tunisie il y a deux semaines à la demande des autorités tunisiennes et ont été déférés devant la justice, ajoutant que plusieurs d’entre eux retournent au pays clandestinement.
D’autres terroristes seront remis officiellement à la Tunisie, a annoncé Ben Nasr, tandis que nombre d’entre eux retournent au pays à titre individuel notamment après la débâcle de deach en Syrie et en Irak.
De retour des zones de conflit, ils sont déférés devant la justice et écroués s’ils sont impliqués dans des opérations terroristes, a-t-il expliqué. Ceux qui ne seront pas inculpés pour terrorisme seront assignés à résidence ou à un contrôle administratif, ajoute-t-il, rappelant que la Tunisie a interdit à au moins 17 mille personnes de quitter le pays pour rejoindre les zones de combat.
Selon lui, le nombre des terroristes se trouvant dans les zones de conflit s’élevait à trois mille. Certains de ces terroristes ont trouvé la mort, alors que d’autres ont trouvé refuge dans certaines zones de l’Afrique.
Pour ce qui concerne les terroristes retranchés sur les hauteurs, Mokthar Ben Nasr estime que leur nombre a considérablement diminué. Ils ne sont que quelques dizaines, d’après lui, plusieurs d’entre eux ayant été neutralisés et leur capacité logistique mise à rude épreuve grâce aux efforts militaires et sécuritaires.