Quarante-deux membres du Courant démocrate, représentant la région de Ben Arous, ont présenté une démission collective du parti.
Les démissionnaires (simples adhérents, membres de sections locales et élus de différents conseils municipaux) réclament une “réforme approfondie” et une “évaluation précise de l’expérience” sans fournir de plus amples précisions sur les raisons derrière cette décision.
Selon le texte de la démission, dont une copie est parvenue à la TAP, les signataires affirment que leur décision est “définitive et sans appel”.
Mohamed el-Khames Khadhraoui, un des membres démissionnaires, s’est contenté de relever que cette démission collective est due à l’”absence totale de toute démocratie participative au sein des structures du parti”.
Il a, dans ce sens, déploré le manque de concertation avec les structures régionales lors de la prise de décisions.
De son côté, le secrétaire général du Courant démocrate, Ghazi Chaouachi, a déclaré que “ce que l’on qualifie de démission concerne essentiellement un nombre de personnes auquel l’adhésion a été refusée ou d’autres qui ont rejoint le parti depuis quelques mois seulement et qui n’ont jamais participé à une quelconque activité si ce n’est qu’à prendre part à la démission.
Et d’ajouter que parmi eux figure, aussi, ceux qui font l’objet d’une enquête de la part de la commission de discipline pour avoir transgressé le règlement intérieur du parti. D’après lui, ces derniers auraient présenté leur démission pour ne pas tomber sous le coup des procédures disciplinaires.