Le porte-parole officiel du Front populaire, Hamma Hammami, a affirmé, dimanche 17 février à Gabès, que la Tunisie traverse une crise profonde sur tous les plans à cause de l’échec du gouvernement actuel dans la direction du pays.
S’exprimant lors d’un meeting populaire, Hammami a appelé l’ensemble des forces vives à unifier les efforts pour faire tomber ce gouvernement.
Il a ajouté que la Tunisie a, aujourd’hui, besoin d’un gouvernement capable de rétablir la confiance avec le peuple, de mettre un terme à l’effondrement du pays et de réunir toutes les conditions permettant de garantir le bon déroulement des prochaines élections.
Le front populaire, a-t-il dit, refuse l’augmentation du seuil électoral à 5%, estimant qu’une telle mesure ne sert pas la démocratie et qu’elle contribue à renforcer le monopole politique des grands partis.
Il a, en outre, affirmé que le front populaire participera aux prochaines échéances électorales et présentera des listes pour les élections législatives et un candidat pour l’élection présidentielle dont le nom sera communiqué en temps voulu.
Monsieur Hammami, avez-vous oubliez que si vous arrivez à vous exprimer ainsi c’est grâce à la démocratie? On ne appelle pas “à faire tomber” un gouvernement dans un pays démocratique sauf par les urnes. Et on remarque que vous suivez bien le mouvement des “gilets jaunes” en France… auquel vous empruntez le slogan.
Non, la Tunisie n’est pas la France…