Le juge d’instruction chargé de l’affaire de la mort d’un jeune au poste de la Garde nationale, à Barraket Essahel survenue, dans la nuit de vendredi, a décidé de placer en garde à vue deux agents de la Garde nationale et deux accompagnateurs du défunt “pour les besoins de l’instruction” et de soumettre le corps de la victime à une autopsie, apprend l’agence TAP, samedi, de source policière.
Selon des témoins, la situation à Barraket Essahel est revenue à la normale, après une nuit de tensions qui s’est poursuivie, jusqu’à 3 heures du matin.
Suite à la mort du prévenu, des manifestants ont jeté des pierres et des cocktails Molotov sur le poste de la Garde nationale, sans qu’il y ait d’arrestations ” pour ne pas aggraver la situation “, précise-t-on.
Selon les sources policières, la décision du juge d’instruction de procéder à des grades à vue est une “mesure préventive” pour connaître les circonstances du drame, expliquent les mêmes sources. Les témoignages diffèrent entre accident et usage excessif de la force.
Selon les sources policières, les gardes nationaux sont intervenus suite à une bagarre entre trois personnes survenue, en face du terrain de Golf, à Hammamet, qui a nécessité leur transfert au poste.
Le poste de la garde nationale à Barraket Essahel (Mnaret El Hammamet) est le premier poste pilote de police de proximité, en Tunisie. Il est équipé de caméras et de matériels permettant de remonter aux circonstances de l’arrestation.