Mohamed Zine El Abidine Inspecte l’état des institutions culturelles et des sites historiques à Sousse

L’état des institutions culturelles et des sites historiques menacés ont été au centre de la visite, vendredi à Sousse, du ministre des Affaires Culturelles Mohamed Zine El Abidine.

A la bibliothèque publique de Bouficha, il s’est enquis de la situation de cette institution qui devra connaitre bientôt des travaux de restauration et d’aménagement.

Dans la région de Sidi Khalifa, des études sont en cours pour la construction d’une maison de culture qui sera érigée sur le site d’un ancien bâtiment, propriété du conseil régional. Il sera cédé au profit du ministère. Dans la même région, il a visite le site historique Sidi Khlifa qui nécessite d’être sécurisé, selon les experts de l’Institut national du Patrimoine (INP).

Dans la ville d’Enfidha, la bibliothèque publique de la région,- actuellement fermée-, fera l’objet de travaux d’aménagement après l’achèvement des différentes phases d’études. Le coût des travaux est estimé à 55 milles dinars. L’institution devra rouvrir ses portes au cours de l’année 2019.

Des travaux de restauration et d’aménagement seront également entrepris à la maison de la culture de Enfidha, pour un investissement total de près de 800 mille dinars.
Au cours de son déplacement sur les sites historiques des régions avoisinantes à Sousse, le ministre a appelé à la restauration et l’aménagement du site appelé El Majel Lazreg. Ce site formé de deux bassins, constitue l’un des plus importants sites aquatiques dans la région datant du début de l’époque islamique dont la construction remonte à 8è siècle.

Le ministre a inspecté également le Centre des arts scéniques et dramatiques de Sousse dont la première tranche des travaux a été réalisée moyennant une enveloppe de 1.200 mille dinars. Une somme de 1 million de dinars servira au parachèvement de la seconde tranche pour la construction d’une salle de spectacles et un espace de répétitions.

Il s’est aussi déplacé à la “Maison des Masques”, un site menacé, et “Dakakine” qui est en cours de restauration et d’aménagement.

A la lumière de l’état de ces sites, le ministre a appelé à conjuguer les efforts des institutions culturelles régionales et ceux de la société civile afin de bien intégrer ces trésors dans le circuit culturel et touristique. Il a estimé que ce legs historique demeure “peu exploité”.

En vue d’une meilleure exploitation et valorisation de ces sites, le ministre a souhaite voir une collaboration plus étroite entre le ministère des Affaires Culturelles et le ministère du Tourisme et de l’Artisanat.