Le président de “Afek Tounes”, Yassine Brahim, a indiqué que son parti participera aux élections législatives de 2019 avec ses propres listes et son propre programme électoral.
Le parti reste ouvert à tous les courants et partis souhaitant rejoindre “Afek Tounes”, a-t-il ajouté dans une déclaration de presse, samedi, à l’issue de la réunion du bureau politique du parti.
Il a souligné la nécessité de convaincre les citoyens de l’importance de s’inscrire aux élections car l’abstention aura des “conséquences redoutables”, rappelant, dans ce contexte, que la victoire d’Ennahdha aux élections municipales a été la conséquence de l’abstention des citoyens.
Concernant “l’école coranique” de Regueb, Yassine Brahim a déclaré qu’il “s’agit d’un héritage perpétué par la Troïka”, estimant que la responsabilité de créer de telles écoles et associations suspectes est en majeure partie attribuée aux partis de la Troïka, dont particulièrement le mouvement Ennahdha.
“L’affaire de l’école coranique n’est autre que le reflet de la faiblesse de l’Etat”, a-t-il souligné, faisant remarquer que “le mouvement, par ses déclarations faites à ce sujet, a tenté de minimiser la question et de donner l’illusion à l’opinion publique que le sujet ne mérite pas tout cet intérêt”.
Il est plus que nécessaire aujourd’hui, a-t-il insisté, de mener des opérations anticipatives dans ce sens et ne pas attendre la révélation, par les médias, de ce genre d’agressions et de violations graves commises envers les enfants.
Et de rappeler que Afek Tounes avait proposé en 2015 (gouvernement Habib Essid) de faire installer des caméras de surveillance dans les mosquées pour contrôler les discours religieux et prendre des mesures contre les imams radicaux.