La chambre syndicale des jardins d’enfants et des crèches a appelé le ministère de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées à renforcer le contrôle sur les jardins d’enfants et les écoles coraniques afin de mettre un terme aux écoles coraniques anarchiques.
Dans un communiqué publié, vendredi, la chambre a appelé ” à la mise en place de mécanismes et des lois pour dissuader et de punir les contrevenants qui violent les droits des enfants et des personnes âgées”.
La chambre a exprimé sa condamnation de la situation jugée ” catastrophique ” du secteur de l’enfance en raison des agressions et des dépassements dont ont été victimes des enfants dans la soi-disant école coranique de Regueb (gouvernorat de Sidi Bouzid).
” Plusieurs correspondances ont été envoyées au ministère de la Femme, de la Famille, de l’enfance et des Personnes âgées pour mettre en garde contre la dangereuse situation du secteur de l’enfance après la révolution “, affirme la chambre relevant de l’ Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat(UTICA).
Et d’évoquer dans le même cadre la propagation de plusieurs jardins d’enfants et d’écoles coraniques anarchiques.
” Plusieurs jardins d’enfants et des écoles coraniques anarchiques poursuivent leurs activités sous la couverture de certaines associations dont les sources de financement sont douteuses et qui cultivent chez les jeunes des idées extrémistes et adoptent le principe de séparation entre garçons et filles”, indique le communiqué.
Et d’ajouter que le rôle des ces écoles menace ” le principe de l’enseignement civil, d’autant plus qu’elles ne respectent pas les programmes du ministère de l’éducation et ne sont pas soumises aux conditions du cahier des charges outre le non paiement des taxes “.
Il est à rappeler qu’une école coranique de Regueb située au gouvernorat de Sidi Bouzid a été fermée, le 31 janvier 2019, et son directeur arrêté. Cette école hébergeait des mineurs dans des conditions jugées ” inappropriées “.
Les enfants de cette école ont été accueillis, au centre Amali à Hammem-Lif dans le gouvernorat de Ben Arous, afin de leur apporter le soutien nécessaire.