
Les vieilles habitudes ont la peau dure, comme dit le dicton, surtout que les Tunisiens qui maîtrisent vaguement l’histoire coloniale de leur pays savent pertinemment que le colon français a pris possession de nos terres pour installer son protectorat. Le colon devait nous protéger de nous-mêmes… nous qui étions considérés comme des sauvages étant donné que nous n’avions pas la même culture.

En représentant ‘Femmes d’Alger’, Delacroix s’est attiré la foudre des dirigeants français au point d’être rejeté par les siens. L’intitulé de cette peinture a été même altéré pour montrer qu’il s’agissait d’une maison close en Algérie alors qu’il s’agissait du harem d’un corsaire turc représentant trois épouses avec leur servante.
L’équipe journalistique du présentateur De Lavillardière s’est focalisée sur la liberté de la femme, les LGBTQ, l’égalité des sexes, les mentalités en Tunisie et l’importance de l’institution du mariage dans une société patriarcale.
Au Maroc, un simple passage des droits des femmes, violées ou libérées, a été mentionné mettant en évidence les lois qui interdisent l’avortement.
Un reportage qui ne mentionne aucune nouveauté sauf l’acharnement d’un journaliste qui souhaite, à chaque fois, montrer un côté négatif d’une société qui cherche toujours à se rattacher à ses traditions et coutumes.
Cela pourrait déranger… mais le moment de ‘protéger’ les Tunisiens est révolu.
Reportage d’enquête exclusive :





