Une réunion de négociation se tiendra ce lundi après-midi entre les représentants du bureau exécutif de l’UGTT et de la fédération générale de l’enseignement secondaire d’une part et les représentants du ministère de l’éducation d’autre part.
La réunion sera axée sur les revendications des enseignants afin de parvenir à un éventuel accord qui mettra fin à la crise et permettra la reprise des cours et l’organisation des examens.
En effet, en signe de protestation contre la non application des revendications des enseignants du secondaire la fédération a décidé de boycotter tous les examens du deuxième trimestre après avoir boycotté les devoirs de synthèse du premier trimestre.
En réaction à ce mouvement et pour éviter l’année blanche, les parents et les élèves se sont mobilisés au cours de la semaine écoulée pour observer des sit-in et revendiquer le droit à un bulletin de notes et une évaluation après des semaines de cours.
Convoqués officiellement par le ministère de l’éducation le 25 janvier dernier, les représentants de l’UGTT assisteront cet après-midi à une réunion de négociation autour des revendications des enseignants du secondaire portant essentiellement sur l’augmentation de la prime spécifique de 150 dinars par mois et la retraite à 57 ans et 32 ans de service.
Dans une déclaration à l’agence TAP avant le démarrage de la réunion, Nejib Sellami, secrétaire général adjoint de la fédération générale de l’enseignement secondaire a souligné l’attachement de la partie syndicale à la satisfaction de ces revendications qui concernent aussi le doublement des primes de de la rentrée scolaire (360dinars actuellement) et du baccalauréat (45 dinars actuellement).
Sellami a précisé les enseignants du secondaire n’ont pas bénéficié d’une augmentation au niveau de ces primes contrairement à tous les fonctionnaires qui en ont bénéficié suite à un accord sur les augmentations salariales entre le gouvernement et l’UGTT en 2015.
S’agissant de la retraite, le responsable syndical a indiqué que cette revendication ne concernera qu’un nombre limité d’enseignants.
Sellami a fait remarquer que les négociations avec le gouvernement et le ministère de l’éducation sont actuellement au niveau du calcul et du versement des contributions sociales au profit des caisses sociales en cas d’accord sur la retraite précoce. Les négociations ont été suspendues depuis le 23 novembre dernier en raison de la renonciation du ministère à ses engagements, a-t-il notamment signalé.
Il a, en outre, souligné que la fédération poursuivra son sit-in au siège du ministère ainsi que le boycott des examens jusqu’à la satisfaction des revendications des enseignants, estimant que la réussite de l’année scolaire est la responsabilité du ministère.