” Il faut de l’audace dans les débats sur les questions sociales et économiques pour regagner la confiance du peuple aussi bien dans le gouvernement que dans l’opposition, ” a laissé entendre le coordinateur général du Mouvement de la Tunisie en Avant, Abid Briki, dans un meeting tenu samedi dans la ville de Sidi Bouzid.
Selon lui, il ne peut y avoir de profondes réformes sans penser les causes réelles qui ont mené le pays à sa situation actuelle.
” Avant de procéder aux grandes réformes, il faudrait envoyer des messages clairs à l’intérieur du pays pour rassurer les gens, à travers une baisse des privilèges des membres du gouvernement, l’application de la discrimination positive entre les régions et la création de projets à l’attention des jeunes chômeurs “, a préconisé le coordinateur Mouvement de la Tunisie en Avant.
Ce meeting, a-t-il expliqué, s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour le congrès constitutif prévu le 22 mars 2019 et la mise en place des coordinations régionales et locales. Briki a fait savoir, à ce propos, que trois partis vont officiellement intégrer sa formation politique lors du congrès dans le but de réunir les forces progressistes autour d’un programme politique claire avec des objectifs précis et former ainsi une force dynamique pour les prochaines échéances.
Le meeting a été l’occasion, également, de présenter les points les plus importants du programme du parti. Il s’agit, pour l’essentiel de rétablir les équilibres financiers, de réformer le système d’emploi, de régulariser la situation des travailleurs des chantiers et de résoudre les questions sécuritaires en suspens, dont en premier lieu l’assassinat de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.