Il y a quelques mois, le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, avait demandé, dans une circulaire, que les professeurs présentent un certificat médical accompagné d’une ordonnance avec l’ordonnance et le cachet de la pharmacie lorsqu’ils s’absentent.
Aujourd’hui, dans la guerre qui oppose le ministère de l’Education et le syndicat de l’enseignement secondaire, ce dernier dénonce cette circulaire car, estime-t-il, elle constitue une atteinte à la vie privée. D’ailleurs, Yaacoubi aurait même porté plainte contre Ben Salem.
L’ordonnance médicale ne sera pas déposée au ministère mais à l’administration des écoles ou lycées ainsi qu’à la direction régionale de l’éducation.
Donc, si le ministre de l’Education a voulu procédé ainsi, c’est sans doute pour souci de diminuer les absences, et ce même si cela a été perçu comme “atteinte à la vie privée du professeur et de l’instituteur”.
Certes, dans les démocraties, comme en France par exemple, l’enseignant qui s’absente présente un certificat médical sans ordonnance médical, mais dans ces pays le phénomène d’absentéisme et d’abus dans l’enseignement n’est pas aussi insupportable qu’en Tunisie.
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