Les infrastructures de transport nécessaires pour les 32 équipes du Mondial-2022 seront prêtes deux ans avant le coup d’envoi, a assuré vendredi un ministre qatari, qui ne s’est toutefois pas engagé à pouvoir accueillir 48 équipes.
Le ministre des Transports et des Communications Jassim Saif Ahmed Al-Sulaiti a déclaré que l’émirat riche en gaz pourra respecter les délais, même si ses voisins du Golfe continuent à lui imposer un blocus économique.
“Nous serions plus rapides sans le blocus”, mais même s’il est maintenu, “tout sera prêt deux ans avant l’événement”, a affirmé M. Al-Sulaiti à Genève.
La FIFA a décidé d’augmenter à 48 le nombre d’équipes pouvant participer à la coupe du monde de football 2026, mais son président, Gianni Infantino, a évoqué la possibilité d’introduire ce changement plus tôt.
A la question de savoir si le Qatar pourrait accueillir un tournoi élargi, le ministre qatari a répondu que son gouvernement “devra consulter toutes les parties”.
La FIFA doit décider en mars, lors d’une réunion de son Conseil à Miami, si elle augmente le nombre d’équipes dès le Mondial-2022.
Le Qatar a indiqué qu’il aura son mot à dire car une telle décision entraînerait des complications logistiques et politiques, avec notamment l’organisation de matches ailleurs dans la région, malgré le blocus.
Le Qatar a révélé qu’il dépensait 500 millions de dollars par semaine pour l’organisation de la Coupe du monde.
Les projets d’infrastructures prévoient la construction de dizaines de nouvelles routes, de l’expansion de l’aéroport, de lignes ferroviaires, ainsi que d’un métro à Doha.
La FIFA a déplacé le Mondial-2022 en novembre et décembre afin d’éviter les grandes chaleurs de l’été au Qatar.