Des parents d’élèves du secondaire ont organisé, jeudi, dans plusieurs régions du pays, des sit-in pour exiger le retour normal des cours et la levée du gel des examens observé par les enseignants.
A Kébili, des parents d’élèves se sont rassemblés, devant le siège du commissariat régional de l’éducation.
Ils ont, par la suite, parcouru les principales artères de la ville, en direction du siège de l’Union régionale du travail, puis le siège du gouvernorat, en appelant au retour des élèves à leurs établissements et à ne pas les immiscer dans les conflits qui opposent la Fédération générale de l’enseignement secondaire et le ministère de l’éducation.
A Béja, des parents d’élèves ont observé un sit-in de protestation, devant le siège du commissariat régional à l’éducation et le gouvernorat, exigeant le jugement de tous ceux qui sont responsables du préjudice subi par les élèves, citant, notamment, le ministre de l’éducation et les représentants de la Fédération générale de l’enseignement secondaire.
Ils ont défilé dans les rues, en direction du siège du gouvernorat, scandant des slogans fustigeant les tentatives de nuire à l’enseignement public et réclamant le retour des élèves à leurs établissements.
A Sousse, des dizaines de parents d’élèves ont participé à un sit-in, place Chelly, en centre-ville, à l’appel de la ” Coordination des parents en colère “, pour dénoncer la décision de la Fédération générale de l’enseignement secondaire de boycotter les examens et les conseils de classe.
Ils ont brandi des pancartes sur lesquelles il est écrit : ” nos enfants sont une ligne rouge “, ” nos enfants errent dans les rues “, ” vous avez volé notre joie et brisé notre confiance “.
A Ben Arous, le bureau régional de l’organisation nationale des élèves a décrété la journée de vendredi ” journée de grève générale régionale “, programmant un rassemblement devant le siège régional de l’éducation à 11 heures du matin.
Il appelle les deux protagonistes (ministère de l’éducation et Fédération générale de l’enseignement secondaire) au sérieux et à la responsabilité et à ne pas impliquer les élèves dans le conflit, surtout pas contre leurs éducateurs. Le bureau a exprimé son adhésion totale à la défense de l’enseignement public moderne et développé.
Tous les collèges et lycées à travers le pays connaissent un gel des cours, à cause des mouvements de protestations des élèves qui s’insurgent contre leur situation, après le blocage des négociations entre le ministère et le syndicat des enseignants et le boycott des examens, ce qui risque de les conduire vers une année blanche.