Un grand nombre d’enseignants du secondaire se sont rassemblés, mercredi, devant le Commissariat régional à l’éducation, à l’appel de leur Fédération générale, pour une “journée de colère”.
Plusieurs élèves se sont, également, donnés rendez-vous, au même moment et au même endroit. Ils expriment leur colère contre le gel des examens et réclament une solution urgente à la crise entre le syndicat de l’enseignement secondaire et le ministère de l’éducation. Les élèves demandent de ne pas les immiscer dans la crise et de leur éviter des perturbations dans les cours, voire une année blanche.
Le secrétaire général de la section régionale de la fédération de l’enseignement secondaire, Noureddine Rouis, indique que cette troisième journée de colère des enseignants intervient en protestation contre la nonchalance et l’indifférence du ministère de l’éducation à l’égard de leurs revendications. Il impute à l’autorité de tutelle la responsabilité de la perturbation du processus d’apprentissage, en fermant la voie au dialogue avec la fédération générale de l’enseignement secondaire et en poussant vers une année blanche, selon ses dires.
Rouis signale que les enseignants ne sont pas satisfaits de la situation de laisser-aller, ni des manifestations d’élèves dans les rues, mais comprennent la colère des élèves et de leurs parents. Pour eux, le ministère doit en assumer toute la responsabilité, dit-il.