L’organisation tunisienne de l’éducation et de la famille (OTEF) a appelé les trois présidences (de la République, du gouvernement et de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) et le secrétaire général de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) à intervenir pour résoudre la crise de l’éducation.
Le président de l’OTEF, Mahmoud Meftah a appelé ces différentes parties à prendre conscience de la délicatesse de la situation dans le secteur de l’éducation, dont la crise s’est élargie pour toucher aussi bien les élèves, les parents, la famille éducative que l’autorité de tutelle.
D’après un communiqué de l’OTEF publié mardi, cet appel intervient suite à l’instabilité qui caractérise le secteur de l’éducation et l’anxiété des parents face à un avenir flou de leurs enfants à cause du boycott des examens du premier trimestre par les enseignants et la possibilité de maintenir ce mouvement de protestation lors du deuxième trimestre.
Le communiqué a mis en garde contre les conséquences d’une année blanche sur la relation entre enseignant et élève et l’atteinte à la place de l’école publique et à l’image du professeur.
L’OTEF a appelé les trois présidences et le secrétaire général de l’UGTT à reprendre les négociations pour servir l’intérêt de l’élève et rétablir la relation de confiance avec les enseignants, tout en incitant à lancer une réforme du système éducatif.