Des élèves des différents collèges et lycées, à Sfax, accompagnés de leurs parents se sont rassemblés, lundi, en grand nombre, devant le commissariat régional à l’éducation (Sfax 1). Ils ont, ensuite, défilé en direction du siège du gouvernorat pour exprimer leur colère et leur inquiétude face à la persistance de la crise de l’enseignement secondaire.
Des affiliés au bureau régional de l’organisation nationale des élèves expriment leur soutien total à leurs enseignants appelant l’autorité de tutelle à cesser de pousser à la privatisation des établissements scolaires et à répondre positivement aux revendications des enseignants, afin de garantir le droit des élèves à l’évaluation et de sauver l’année scolaire.
Des futurs bacheliers ont, dans des déclarations à l’agence TAP, fait part de leur inquiétude pour les examens finaux, en l’absence d’évaluation de leur niveau, en cours d’année. Ils appellent le syndicat et le ministère de l’éducation à trouver un accord, dans les plus brefs délais, afin de préserver leur droit.
Plusieurs parents attribuent à l’autorité de tutelle la responsabilité de la situation et son impact sur l’avenir de leur progéniture.
Le secrétaire général du bureau régional de la Fédération de l’enseignement supérieur à Sfax, Ameur Mnejja, considère, pour sa part, que l’implication des élèves et des parents dans les mouvements de protestation pour exprimer leur inquiétude face à l’avenir et apporter leur soutien aux revendications des enseignants constitue une source supplémentaire de pression sur l’autorité de tutelle pour l’inciter à s’engager dans des négociations sérieuses.