Le secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement secondaire, Lassaad Yacoubi, a souligné samedi que les revendications des enseignants du secondaire n’ont pas été discutées dans le cadre des négociations sociales dans la fonction publique étant donné qu’il s’agit de revendications spécifiques au secteur de l’éducation.
Dans une déclaration à l’agence TAP en marge de la tenue de la commission administrative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) à Hammamet, Yacoubi a souligné l’adhésion des enseignants dans les mouvements de protestation décidés par l’UGTT pour défendre le droit des travailleurs dans la fonction publique à une augmentation salariale.
Il a ajouté que la reprise négociations avec des propositions sérieuses à la hauteur des attentes des enseignants est la seule solution possible à la crise actuelle.
S’agissant de l’éventuelle possibilité d’une année blanche, Yacoubi a souligné que le ministère de l’éducation et la présidence du gouvernement sont les seules parties capables de répondre à cette question faisant remarquer que leur silence ne fait qu’augmenter les tensions notamment avec la suspension des cours dans certains établissements.
Yacoubi a estimé que les mouvements de protestation observés récemment par les élèves sont légitimes puisqu’ils appellent le gouvernement à agir pour résoudre cette crise.
Dans ce cadre, il a appelé les parents à faire pression sur le gouvernement pour reprendre les négociations et aboutir à un accord.
Yacoubi a tenu le gouvernement pour responsable du blocage des négociations et de la détérioration de la situation en raison de la politique d’atermoiement faisant remarquer qu’une journée de colère régionale sera observée mercredi prochain et une autre journée de colère nationale sera organisée le 06 février prochain.
Dans ce contexte, il a souligné que le syndicat défendra les revendications des enseignants jusqu’au bout.