Un groupe d’organisations de la société civile et de structures syndicales a annoncé jeudi son soutien à la grève générale décrétée jeudi par l’Union générale tunisienne du travail dans la fonction publique et le secteur public.
La Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme a souligné dans une déclaration sa totale solidarité avec les décisions prises par les dirigeants de l’UGTT, dont la grève du 17 janvier 2019. Le comité directeur de l’association a appelé toutes les forces à soutenir l’Union dans la défense du secteur public et l’amélioration du pouvoir d’achat de tous les travailleurs”.
Pour sa part, l’Ordre national des avocats a exprimé son “soutien absolu” à cette grève générale, notant dans une déclaration “son mécontentement face à l’échec des négociations sociales” et estimant que “le peu de sérieux du gouvernement face aux revendications sociales sous prétexte de la crise économique et le manque de ressources ne contribuerait pas à la recherche de solutions et aggrave la dégradation du pouvoir d’achat des classes laborieuses”.
Le Syndicat national des huissiers notaires a exprimé également son appui à cette grève et à l’implication de ses membres, appelant à “la recherche de solutions pratiques pour faire en sorte que la Tunisie ne se soumet pas aux diktats du Fonds monétaire international et ne compromet pas la souveraineté du pays et l’indépendance de sa décision nationale”.
Une grève générale est observée jeudi en Tunisie dans les secteurs de la fonction publique et du secteur public à la suite de l’échec des négociations entre la centrale syndicale et le gouvernement pour parvenir à un accord sur l’augmentation des salaires des fonctionnaires.